Avec Anya, retour d’expérience d’une lombricomposteuse aguerrie !

Avec Anya, retour d’expérience d’une lombricomposteuse aguerrie !

Dans le cadre de la semaine du compostage qui a lieu jusqu’à samedi, nous vous proposons le témoignage
de Anya, bénévole à Montpellier Zéro Déchet, qui composte ses déchets organiques !

 

Anya, quel type de compostage pratiques-tu, et depuis combien de temps ?

Le lombricompostage, depuis 4 ans !

 

Pourquoi compostes-tu tes biodéchets?

Pour réduire mes déchets et avoir du compost local !
En fait à l’époque, je ne me rappelle pas exactement ce qui m’avait motivé à me lancer dans le lombricompostage hormis l’envie de réduire les déchets et d’en faire quelque chose avec les restes organiques, car je mange énormément de légumes mais pas toujours leurs épluchures !
J’avais aussi découvert que la Métropole de Montpellier avait une aide à la hauteur de 50 euros pour l’achat d’un lombricomposteur ce qui a réduit considérablement le prix d’achat (moins de 30 euros si je me souviens bien).

 

Réutilises-tu ton compost mûr ?

Oui ! Le lombricompost est vraiment très productif et j’ai énormément de jus de compost et du compost que j’utilise et que j’offre à Noël.

 

Partage nous ton expérience, quelles sont les facilités / difficultés éventuellement rencontrées avec un lombricomposteur ?

Un balcon ou un jardin est conseillé et il y a une petite organisation à mettre en place ; certains déchets
ne sont pas conseillés par exemple les oignons, l’ail ou encore les agrumes.

Pour les vers de terre, pas besoin d’aller sur le darkweb, il existe un super site “Plus2vers” où les gens qui ont déjà un lombricomposteur partagent leurs vers, c’est vraiment pratique et gratuit !

Au début j’ai essayé de garder le lombricomposteur dans la cuisine, mais il y avait toujours un peu de moucherons et l’odeur n’était pas top. Depuis que je le garde sur le balcon, je n’ai plus aucun soucis. Les vers sont assez résistants et même quand on ne les nourrit pas pendant les vacances ils survivent et font plein de bébés. Ils sont surtout sensibles aux températures élevées, il faut donc faire plus attention en été – garder le lombricomposteur à l’ombre ou alors le rentrer pendant la journée (le mien a des petites roulettes et donc facile à bouger).

Pour l’organisation j’ai toujours une petite poubelle de table où je mets mes épluchures ou autre
parties « non-comestibles » et à la fin j’emmène le tout dans le lombricomposteur. De temps en
temps, il faut le remuer pour une meilleure aération et ajouter un peu de papier/carton pour un apport
de carbone. Personnellement j’ajoute aussi un peu de terre pour montrer aux vers le résultat que
j’attends d’eux 😉 !

Pour finir c’est vraiment fascinant de suivre la décomposition dont les vers sont capables et aussi de
pouvoir utiliser le compost. La productivité m’a vraiment surprise et mes plantes d’appartement n’ont
jamais connu une meilleure vie. Les lombrics sont les animaux de compagnie les moins
contraignants et les plus utiles !

En somme, j’en suis ravie et je recommande à tout le monde cet investissement !